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Compte-rendu de la réunion du 5 - 04 - 1998

Présents :

Anne et Frédéric Leclercq, Albert Werckmann

Isabelle et Patrice Collier, Jocelyne Courtine

Michèle et Jacques Frémeau, M. Chevalier

Martine Ballenghein, M. Boutin,

Anne-Catherine Heinisch.

Sujet : la Passion

 

Exposé d’Albert Werckmann (enregistré) :

C’est en tant que laïc, mais sur un chemin particulier, que je vais vous parler de la Passion. Ce chemin, c’est Ruzière, c’est-à-dire ces jeunes gens qu’il faut accompagner dans les gestes les plus simples et les plus quotidiens de la vie. Et c’est à partir de cette expérience, de ce vécu, que je vais tenter de vous donner ma lecture, une lecture de la Passion.

On peut peut-être aujourd’hui, en tant que laïc, laïc profane, poser des mots sur cette question de la Passion du Christ. Chacun aujourd’hui a la liberté de dire, de s’exprimer, et je souhaite pour ma part le faire avec le plus de respect possible.

On ne peut pas ignorer le fait que depuis 20 siècles l’histoire de l’humanité est marquée par le christianisme. Ce que je vous propose aujourd’hui, c’est d’écouter. Ecouter ce que propose cette mythologie, écouter ce que dit la foi, et pour commencer je vous invite à écouter trois textes, trois prières.

La première a été dite ce matin même à Ruzière, à l’occasion de ces moments où, dans le respect des croyances de chacun, nous essayons de faire vivre un peu de spiritualité, de partager un regard chrétien sur nous-mêmes et notre environnement. Cette prière, donc, a été trouvée dans la poche d’un jeune soldat russe mort pendant la dernière guerre.

" M’entends-tu Dieu ? Jamais encore dans ma vie je ne T’ai parlé. Tu sais que depuis ma tendre enfance on m’a dit de Toi que Tu n’existais pas. Et moi, pauvre sot, je le croyais. Je n’avais jamais remarqué la beauté de Ta création, mais aujourd’hui, je l’ai perçue, du fond d’un trou d’obus, en élevant les yeux vers les étoiles. En les admirant, j’ai compris leur message. Comment a-t-on pu me tromper si cruellement ? Je ne sais pas Seigneur si Tu me tends la main, mais je veux annoncer le miracle au milieu de l’enfer le plus horrible, et Tu me comprendras. La lumière est née en moi et je T’ai contemplé. C’est tout ce que j’ai à Te dire. Je suis si heureux de T’avoir reconnu. A l’heure de minuit, nous devons passer à l’attaque, mais je n’ai pas peur car Toi, Tu nous regardes. entends-tu ? Voilà le signal ! A quoi bon, il faut que j’y aille. J’étais si bien avec Toi. Je veux Te dire encore, et Tu le sais, que la bataille sera terrible. Peut-être viendrai-je frapper chez Toi cette nuit ? Me permettras-Tu d’entrer si je viens, même si jusqu’à ce jour je n’étais pas Ton ami? Mon Dieu, j’ai l’impression que je pleure. Tu vois ce qui m’arrive : mes yeux se sont ouverts. Pardonne-moi mon Dieu, j’y vais, et je ne reviendrai sans doute pas. Mais c’est merveilleux : je n’ai peur d’aucune mort ! "

" Je n’ai peur d’aucune mort "...

La seconde prière a été composée par Dag Hammarskjold lui-même, ancien secrétaire général de l’O.N.U.. A noter d’ailleurs cette déclaration de Kofi Annan, actuel secrétaire général de l’O.N.U. parue dans Le Monde, à propos de ses préparatifs pour sa mission en Irak :  " J’ai surtout beaucoup prié. Ne sous-estimez jamais le pouvoir de la prière. "

Voici la prière de Dag Hammarkjold :

" Toi qui es au-dessus de nous, Toi qui es un de nous, Toi qui es aussi en nous, fais que tout le monde te voie aussi en moi, que je prépare le chemin, qu’alors je te remercie de tout ce qui m’arrive, qu’alors je n’oublie pas la misère des autres.

Garde-moi dans ton amour comme tu veux que les autres demeurent dans le mien.

Que tout ce qui fait partie de mon être te soit gloire et que je ne désespère jamais ; car je suis dans ta main, et en toi sont toute force et toute bonté.

Donne-moi un coeur pur afin que je voie, un coeur humble afin que j’entende , l’esprit de l’amour afin que je te serve, l’esprit de la foi afin que je demeure en toi.

Toi que je ne connais pas mais à qui j’appartiens

Toi que je ne comprends pas mais qui m’a voué à mon destin. "

Toi.

En plus, ou à côté de ces prières du XXème siècle, je ne pouvais pas m’empêcher de vous citer une prière d’un grand chef Indien :

"O grand esprit dont j’entends la voix dans le vent, et dont le souffle donne vie au monde, écoute moi. Je m’approche de toi comme l’un de tes innombrables enfants. Je suis petit et faible. J’ai besoin de ta force et de ta sagesse. Fais que je marche dans la beauté et que mes yeux contemplent les couleurs rouge et violet du soleil qui se couche. Fais que mes mains respectent ta création et que mes oreilles entendent ta voix. Rends moi sage afin que je connaisse ce que tu as révélé à mon peuple, les leçons que tu as cachées sous chaque feuille et dans chaque pierre.Je recherche la force non pour être supérieur à mes frères et soeurs, mais pour être capable de lutter contre mon pire ennemi : moi-même ! "

Voilà, ces marques de spiritualité, diverses et fortes, portées ou pas par la foi chrétienne, sont pour moi des signes forts qui me permettent, m’autorisent à parler de la Passion.

A Ruzière, au début, tous les jeunes suivaient la classe. Je fus moi-même leur instituteur pendant plusieurs années. Il y avait une jeune fille, que j’appellerai Françoise, qui était terriblement caractérielle. Elle avait vécu dans un milieu familial éclaté, auprès d’une maman, bonne maman par certains côtés, mais qui faisait défiler chez elle un grand nombre de messieurs en manque d’affection, qu’elle réconfortait à longueur de nuits. Quand Françoise est arrivée à Ruzière, elle était en pleine crise d’adolescence, très forte : elle refusait tout, avait connu une tentative de viol, faisait du chantage pour un rien, et avait tendance à vous tomber dans les bras pour un rien en sanglotant et en provoquant en chacun un besoin de frapper quasi irrépressible. La question se posait alors de savoir si Ruzière serait capable de la garder, tellement elle était difficile à encadrer.

 

 

Et puis, une fois, en classe, je disais aux jeunes que j’aimerais bien faire une période d’histoire, mais que je ne savais pas de quoi leur parler. Alors cette jeune fille s’exclama :  " Moi, j’aimerais bien qu’on me parle de Jeanne d’Arc ! ". J’en avais entendu parler dans mon enfance, je suis Lorrain, elle était Lorraine. Mais j’étais resté sur des idées floues et controversées concernant ce personnage auquel on a consacré plus de 500 ouvrages. Alors, j’ai acheté des livres de poche (pas chers) écrits par Régine Pernoud. Cette historienne a par ailleurs créé à Orléans la Maison Jeanne d’Arc où elle a rassemblé un grand nombre de documents. Parmi ces documents, il y a non seulement les minutes de son procès, mais surtout les comptes-rendus du procès en réhabilitation demandé par Charles VII une vingtaine d’années après la mort de l’intéressée. Pour ce faire, des frères Dominicains étaient allés en Allemagne, en Italie, en Angleterre, en Lorraine, partout pour enquêter, sachant que beaucoup des personnes qui l’avaient connue ou rencontrée étaient encore vivantes. Etonnement : ces témoignages se recoupent tous, se rejoignent tous sur des points surprenants.

Vous me direz : mais qu’est-ce que cela a à voir avec la passion ?

Aujourd’hui, dans ce christianisme moderne où beaucoup d’hommes sont amenés à explorer, en tant que profanes, ces grandes images de la chrétienté, il ne nous est pas donné facilement d’avoir des images aussi fortes, d’entendre des voix qui viennent nous parler de la passion, de la réalité, de ces monades comme dirait Teilhard de Chardin, de ces entités, de ces personnalités terrestres ou supraterrestres. Mais ce qu’il nous est possible de faire, c’est en tout cas d’écouter ceux qui les ont rencontrées. Donc, chez Jeanne d’Arc, ou chez les apôtres, ou chez les hommes dont je vous ai lu quelques prières, ce qu’on peut écouter c’est leur passion, leur passion de cette Passion. Nous pouvons nous mettre à l’écoute de leur écoute. Ainsi, ce que je voulais vous proposer, c’est une écoute de l’écoute de la passion de la Passion.

Notre grande humanité nous permet cela aujourd’hui : d’aller à l’écoute de l’écoute, écouter comment d’autres écoutent, comment ils tendent leur oreille, comment ils savent explorer certaines dimensions humaines que moi-même je ne verrai pas, ne connaîtrai pas. Et là, on fait des découvertes merveilleuses. Et peut-être, parmi ces découvertes très particulières, celles qui concernent le Christ. On parlait de l’Edit de Nantes ces jours derniers. Catholiques et Protestants se sont étripés, puis ont cohabité ; ils ont chacun une écoute particulière de la Passion du Christ. Et peut-être que le Christ, justement, c’est les différentes écoutes de sa Passion qui font la réalité de son être, et bien au-delà encore. Aujourd’hui, on a la chance que Catholiques et Protestants ne se fassent plus de Saint-Barthélémy ; ils se rencontrent même ; on a la chance de pouvoir avoir différents chemins. Thomas More reconnaît par exemple que son chemin mystique, il le doit même pas à un chrétien, mais à un hindou. C’est un mystique hindou qui lui a permis d’approfondir sa chrétienté !

Voilà ! Et bien moi, j’étais à l’écoute de Jeanne d’Arc !

 

Suivent plusieurs lectures de textes de Jeanne d’Arc ou de ses compagnons que les personnes intéressées retrouveront dans les ouvrages de Régine Pernoud.

Albert Werckmann insiste au passage sur la façon " modeste " de parler des gens de cette époque (XVème siècle), soulignant, dans leurs propos, les " j’ai entendu dire ", " on m’a dit ", " on raconte que ", " à ce que je crois ", " je n’en saurais déposer que par ouï-dire ". Il cite aussi quelques épisodes étonnants de la vie de Jeanne, quand elle prend des décisions sur les conseils de " ses voix ", et quand elle agit de façon instinctive dans l’art de la guerre.

Comment écouter Jeanne ? Ces voix, elle les entendait ! De la même façon si je vais à Nevers, et j’y vais régulièrement, Bernadette, elle est bien conservée ! Elle est là, devant moi, sauf si l’église catholique me ment ! Il y a des choses que j’entends : les minutes du procès. Ce sont des choses qui sont là. Alors, je dis : pourquoi pas ? Et à ce moment-là je laisse mes facultés d’étonnement écouter l’écoute. Vous avez écouté tout à l’heure les paroles de vérité avec lesquelles on s’exprimait à l’époque. Le Bâtard d’Orléans, on l’appelait le Bâtard. On a demandé parfois à Jeanne pourquoi elle n’appelait pas le roi " le Roi ". Elle répondait : " je l’appelle Gentil Dauphin parce qu’il n’est pas encore couronné ". Dans cette dimension-là de vérité, une chose était très importante, c’est la virginité de Jeanne, qu’on appelait " la pucelle ". Il fallait que ce pucelage, cette virginité, soit une réalité. D’ailleurs, une des premières choses qui ont été faites à Chinon, c’est que Jeanne soit examinée, à la fois par des docteurs et par des femmes, dont la Reine de Sicile, du point de vue spirituel et du point de vue physique. Et effectivement, elle était pucelle. C’était donc un être qui était, pourrait-on dire, à l’opposé d’une prostituée.

On peut d’ailleurs avoir deux visions sur les prostituées : l’une négative, l’autre plus compréhensive quand on pense par exemple à la mère de Françoise, notre protégée de Ruzière. On pourrait appeler cela une prostitution généreuse. On sentait chez Françoise, dans sa pauvreté psychique, et dans la manière dont elle s’était mise en route du point de vue de sa sexualité, toute cette recherche de la rencontre, de la rencontre de l’homme. Cette rencontre difficile, impossible, cette rencontre avec soi-même et avec l’homme.

Et en même temps, elle veut qu’on lui parle de Jeanne d’Arc ! Chez Jeanne, le lieu de la rencontre physique ou sexuelle avec l’homme n’a pas été consommé. Le lieu de l’engendrement. C’est là où la parole se fait chair, où la rencontre se fait chair, et ce lieu là est resté lieu intouché, lieu consacré. C’était très important pour les hommes du Moyen-Age.

A ce moment de l’exposé, quelques remarques sont émises concernant les conditions politiques de l’époque et le rôle que certains auraient pu faire jouer à Jeanne d’Arc, ainsi que la présence à ses côtés de personnages peu sympathiques, tel Gilles de Ré, qui enlèveraient à la pucelle un peu de son auréole de pureté.

Après quelques échanges sur ces considérations historiques, Albert Werckmann reprend son exposé en précisant que pour l’écoute dont il a parlé auparavant, on ne se sert pas seulement de ses oreilles, mais aussi de ses organes, comme par exemple le coeur quand on a une profonde peine.

On rejoint par là Groddeck, disciple de Freud, qui regardait l’ensemble de l’homme, toute sa corporeité pour essayer de voir sa relation avec le monde et comment il écoute. Et pour l’écoute, si l’on revient à Jeanne, on a l’impression que le lieu de l’écoute en elle c’est le lieu intouché de l’engendrement, cet utérus qui est aussi quelque part un coeur, un coeur momentané, un coeur qui saigne, qui bat. On peut avoir là toutes les métaphores sur ce monde de l’utérus, et aussi toutes les métaphores sur la prostitution, l’inverse de la virginité, sur la rencontre humaine à travers la prostitution, et aussi sur les vestales sacrées, prophétesses, pythies, etc.

Albert Werckmann se sert alors d’un tableau de la Passion, peint par Grünewald, à la fin du Moyen Age, un retable exposé à Colmar. Ce tableau a été peint à la demande de moines qui s’occupaient de malades atteints du " feu de St Antoine ", maladie très grave d’empoisonnement. Une des thérapies utilisées par les moines consistait à mettre les malades devant ces tableaux. C’est donc une peinture thérapeutique qu’il nous décrit.

Alors, là, nous avons au pied de la croix, un personnage particulier : Marie Madeleine. Elle est folle, complètement folle, hystérique. Regardez ses yeux révulsés, ses mains tordues. Elle regarde l’Homme, le Fils de l’Homme. On a l’impression qu’elle le prend en elle, cet homme ; il y a même un vase à ses pieds, symbole de réceptacle. Elle, la prostituée, est aux pieds de cet homme. Elle l’écoute d’une autre façon, complètement.

 

Voilà le chemin que je voulais vous faire parcourir : de l’écoute de Jeanne d’Arc la pucelle, à l’écoute de Marie-Madeleine la prostituée. Peut-être pouvons-nous, chacun, trouver en nous la virginité qui permette une nouvelle écoute de cette Passion, et aussi de la Résurrection.

La réunion s’acheva par la projection de diapositives de détails du tableau. Il n’y a pas eu de débat compte-tenu de la longueur de l’exposé.

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Compte-rendu de la réunion du 9-11-199

Présents : Christiane et Albert Werckmann

Adeline Lemattre

Fabienne Gauchard

Martine et Simon Ballenghein

Anne et Frédéric Leclercq

Isabelle, Pierre-Benoît et Patrice Collier

Michelle et Jacques Frémeau

M. Douet

M. Chevalier

M. Richard

 

Thème : LE BONHEUR

 

Dans bon-heur, comme dans mal-heur, il y a la notion de temps. Le bonheur est lié au présent, c’est une adéquation parfaite de l’homme avec le moment qu’il est en train de vivre.

Si on court après le bonheur, on risque fort de ne pas le trouver. Le bonheur est donné en plus des actes qu’on accomplit. C’est comme un cadeau.

Avis contradictoire : la notion de cadeau appelle plutôt l’idée de grâce, cette béatitude qui nous est donnée, qu’elle ait été méritée ou pas d’ailleurs.

Alors, de quoi, ou de qui, dépend le bonheur ?

La place de la volonté n’est pas nécessairement visible au moment même. Elle est présente dans tous les actes qu’elle génère au long des années, et l’instant de bonheur est alors comme une fleur qui jaillit sur ce terrain depuis longtemps fécondé et travaillé. L’exemple pourrait en être le " plaisir intense ", le bonheur que l’on ressent à certains moments d’un concert.

A quoi reconnaît-on qu’on est dans un état de bonheur ? Quand on est bien ! En faisant la remarque que le bien-être est une notion qui se rapporte plutôt au physique.

Dans le bonheur, on a un sentiment de plénitude, d’éternité, on échappe au temps.

 

Alors fuse instantanément la citation de cet extrait de Lamartine ( Le lac ) :

" O temps, suspends ton vol ! et vous, heures propices,

Suspendez votre cours !

Laissez-nous savourer les rapides délices

Des plus beaux de nos jours !

Assez de malheureux ici-bas vous implorent :

Coulez, coulez pour eux ;

Prenez avec les jours les soins qui les dévorent ;

Oubliez les heureux. "

On mentionne alors la possibilité qu’il y ait une part de bonheur dans les évocations de souvenirs, même nostalgiques. Quelqu’un fait néanmoins remarquer que cela doit être lié au tempérament de la personne.

Quelqu’un fait appel à un conte de Noël de Karl Koenig pour dire qu’il faut aussi, parfois, un certain courage pour accepter le bonheur.

- " Une opération selon la vertu "

- " L’harmonie de l’âme, et de la personne tout entière, résultant de la disposition acquise et stable à faire le bien "

Et leur commentaire : nous les humains sommes faits, par nature, pour le bonheur. C’est notre finalité. Notre recherche fondamentale, c’est d’être heureux, c’est de connaître le bonheur, cette harmonie de l’âme. Et en fait, cette finalité se trouve en Dieu.

Et chacun de s’interroger sur la qualité de ces " paradis artificiels "...

- " s’éclater ", idée d’une destruction pour pouvoir se reconstruire

- " être transporté de bonheur ", être bien sur Terre et en même temps, tellement bien qu’on décolle.

Avions-nous des expressions de cette nature dans notre jeunesse, c’est à dire il y a seulement une vingtaine d’années ?

- " Il vaut mieux un Socrate inquiet qu’un porc satisfait "

- " Il vaut mieux un facho qui doute qu’un anarchiste convaincu "

Sans commentaires...

Commentaires : c’est une attitude de virginité par rapport à tout ce qu’on vit, tout ce qu’on perçoit, qu’on peut travailler à tout âge ( cf. la phénoménologie de Merleau- Ponty ). Etre neuf devant tout, cela rappelle aussi l’état de " pauvreté ", de non-possession, d’ignorance de la tradition chrétienne.

" Le bonheur ne se trouve pas avec beaucoup d’effort et de volonté, mais réside là, tout près, dans la détente et l’abandon.

Ne t’inquiète pas, il n’y a rien à faire.

 

 

Ne va pas chercher dans la jungle inextricable l’éléphant qui est tranquillement à la maison.

Rien faire. Rien forcer. Rien vouloir.

Et tout ce fait tout seul. "

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