Sujet : "La
nature et la règle"
de J.P. Changeux et
P. Ricoeur
Présentation : M. Chevalier (texte ci-joint)
Débat.
Immédiatement, la plupart
des participants ont "attaqué" Changeux :
. il n'a pas un raisonnement scientifique
quand il fait des extrapolations.
. ses conceptions,
héritées du "Hasard et la nécessité" de J. Monod, poussées à leurs
limites, sont extrêmement dangereuses. Reprises et amplifiées par le professeur
Wilson, elles aboutissent à un totalitarisme, voire même à un eugénisme.
. problème de la
responsabilité : si tout est biologique, si tout est héritage engrammé, si je
suis agit, je ne suis plus responsable de rien.
Quelqu'un fait aussi
remarquer que P. Ricoeur ne va pas au bout de ses raisonnements, de ses
convictions.
A propos de la morale, un
participant affirme que l'homme n'a un jugement moral que depuis 5 000 ans, ce
qui est peu par rapport aux 100 000 ans de l'homo sapiens-sapiens.
Un autre fait remarquer
que les sociétés primitives, ante judéo-chrétiennes, avaient une morale, mais
tout à fait différente de la nôtre. Par exemple, les sacrifices humains
n'étaient pas à bannir.
Proposition : et si
l'amour était la condition d'apparition de la morale ? Cet amour serait celui
qui est issu du maternage, quand le petit d'homme ressent l'amour de sa mère.
Pourquoi pas, dit
quelqu'un, mais condition n'est pas nature.
Autre proposition : il
faut changer le regard de l'homme sur l'homme, effectuer un saut de conscience,
se placer d'un point de vue métaphysique, voire spirituel.
Mais alors, quelle est la
nature de cette autre nature de l'homme ?