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Sujet : LA MORT

 

Présentation : Isabelle Collier (texte ci-joint).

 

Le débat a commencé immédiatement par la question des expériences de "vie après la mort", appelées N.D.E. (near death experiences) par les anglo-saxons. I. Collier est alors amenée à parler de sa propre expérience, en précisant que c'est justement cela qui lui a donné envie de parler de ce sujet. Elle évoque le fil d'argent, le tunnel clair, la décorporation.

Quelqu'un précise que si l'on peut en parler, c'est qu'il ne s'agissait pas réellement de la mort, du moins pas complètement. On parle alors de la nature même de ces expériences de N.D.E. De quoi s'agit-il ?

 

L'au-delà est ensuite mis en question.

La notion de néant est récente. Elle est née à la fois de la perte de religiosité et des progrès de la science.

Cette même science a produit aussi la notion d'immortalité : les particules élémentaires ne meurent pas.

Quelqu'un insiste sur le fait que l'au-delà est régi, lui aussi, par des lois, même si on ne peut les connaître, ni les comprendre.

Est évoquée alors la réincarnation. Un participant ayant discuté avec plusieurs lamas tibétains précise que les bouddhistes n'ont pas à priori d'explications précises concernant la réincarnation. Elle est pourtant une évidence pour eux, à l'instar du dalaï-lama qui n'hésite pas à présenter aux médias la réincarnation de son maître.

 

L'un d'entre nous pose alors la question des catholiques qui croient aussi à la réincarnation, comme Xavier Emmanuelli, dans son livre "J'attends quelqu'un". Pourquoi ne pas imaginer une âme qui se multiplierait en de multiples incarnations ? Mais il est répliqué que cela est tout à fait incompatible avec la notion chrétienne de résurrection, qui ne concerne qu'un homme, qui est la réunion d'un corps et d'une âme.

 

Autre remarque : si la mort n'a pas de sens, la vie n'en n'a pas non plus. La transcendance doit survivre à la mort de l'individu.

On ne peut concevoir les particuliers, les relatifs, sans la présence d'un absolu. Et cela implique que la mort n'est pas le dernier mot de tout.

 

La réunion se termina sur la question de savoir comment on pourrait préparer l'autre, son prochain, à la mort, compte tenu de la tendance actuelle à la cacher, à la rejeter, et de la disparition des traditions d'accompagnement des morts (ex. les défilés).

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